Continuité ininterrompue, la vie éternelle de l’Esprit
Dans toutes le dimensions de l’existence infinie.
Le sol sous la neige abrite les fleurs d’été,
Les semences divines d’une race céleste,
Des êtres d’inconcevable beauté qui attendent leur heure.
Très bientôt, dans quelques milles ans,
Une seule famille humaine, un seul gouvernement,
Tous unis dans l’Amour transcendant,
Libres dans la paix, l’harmonie, la beauté et la béatitude divine.

Un monde de dieux et de divinités vivants
S’installe au sommet de la pyramide de la création.
Un petit monde de quelques centaines d’êtres,
Chacun supra national dans son esprit,
Tous ensemble ayant une âme unique,
Le groupe valse autour du Soleil doré
Dans une extase d’adoration  pour la Mère  Divine,
Comme une seule mélodie,
Et vit comme des fleurs ravissantes d’un seul arbre paradisiaque.

Ce monde en embryon est en train de se cristalliser lentement,
Animé, nourri, cajolé, dorloté, soigné par la Nourricière
Pleine de douceur, de tendresse, de patience infinie.
Elle veille sur cet enfant prodigieux jour et nuit,
Le protège du feu, du vent, du froid, de la chaleur
Avec un dévouement inlassable.
Jamais pressée, découragée, jamais même irritée,
Toujours souriante, Elle lui chante les hymne
A la gloire du Mystère qu’est le Suprême
Qui est le tout et Personne en même temps.

L’enfant grandit d’un millimètre par an.
La Nourricière sourit, le presse contre son cœur.
Elle a tout le temps devant Elle.