Regarde les champs nus et glacés, avec les premiers rayons de soleil du printemps tout devient vert, jaune, rouge, bleu et or, chant, danse et rire, l’air vibrant de parfum.   Regarde le ciel rempli d’étoiles la nuit, clignotant, des billions d’étoiles loin, très loin pourtant faites de la même substance, celle de Dieu tout comme le soleil, la lune, la terre, l’air, l’eau, le feu et l’argile et la pierre.                                                                                                                                                 De même qu’après une bonne ondée le désert fleurit en un jardin, de même un saut plein de terre renferme, en graines, les divinités pas encore nées, nos ancêtres et nos répliques.
Où est la mort ? Même quand vous et moi disparaîtront, après un long repos dans les billions d’années, quelque part au-delà, nous nous réveillerons du sein de la matière qui contient tout pour jouer de nouveau l’éternelle comédie comme si pour la première fois.Tout ce qui est parti, tout ce qui existe, tout ce qui va venir, toutes ces merveilles inconcevables dorment dans les étoiles quelque part. Qui sait, dans une galaxie lointaine, des filles et garçons sont en train de chanter, et les palmiers se balancent dans le vent,les mouettes et les dauphins jouent sur la mer.                 Personne ne meurt jamais, il y a seulement un changement de décor et du scénario divin. Des âmes, des âmes, des billions et des billions d’âmes dormant tout autour de nous attendant l’appel du Divin, de la Flûte magique

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