Rêveries
Et dans l’immensité des vastes étangs blancs
 Et sous les profondeurs de l’océan calmé
 Veille l’Éternité…
Un rêve d’oiseaux passe dans l’infini du Temps,
  Un son perçant perdu dans le firmament,
Du silence immobile à jamais épanoui,
  Tombent des gouttes d’or,
  Opales transparentes, secrète sérénité.
Une joie silencieuse…
  Un cri de ravissement…
  Et dans l’air ébloui,
  L’ombre d’un souvenir qui plane lentement
  Et puis s’évanouit pour bientôt revenir.
La chaleur du Sein, le bien être du Cœur,
  C’est le Nid retrouvé ou la douceur de l’air,
  C’est le masque enlevé,
  C’est le voile écarté à jamais…
  Le bref espace d’un instant.
*****




