Pour la méditation il vaut toujours mieux tacher de se concentrer dans un centre,
le centre de l’aspiration si l’on peut dire, le lieu où brûle la flamme de l’aspiration,
ramener toutes les énergies là, au centre du plexus solaire et si possible obtenir
un silence attentif comme si on voulait écouter quelque chose d’extrêmement subtil,
quelque chose qui nécessite une attention complète et un silence total.
Et puis ne plus bouger. Ne plus penser, ne plus bouger et faire ce mouvement d’ouverture
de façon à recevoir tout ce qui peut être reçu mais en prenant bien soin de ne pas essayer
de savoir ce qui se passe pendant que ça se passe parce que si l’on veut comprendre
ou même observer activement, cela maintient une sorte d’activité cérébrale qui est défavorable
à la plénitude de la réceptivité – se taire, se taire aussi totalement que possible,
dans une concentration attentive et puis ne plus bouger …………..
..………. On arrive avec un peu de pratique à un état que l’on obtient à volonté,
en quelques secondes, c’est à dire que l’on ne perd aucun temps à la méditation
Naturellement au début, il faut lentement calmer son esprit, rassembler sa conscience,, se concentrer.
On perd les trois quarts du temps à se préparer.
Mais quand on a la pratique de la chose en deux, trois secondes on peut l’obtenir
et alors on bénéficie de tout le temps de la réceptivité.
Naturellement il y a des conditions encore plus avancées ou perfectionnées
mais ça vient plus tard. Mais si l’on obtient cela déjà, on a le plein profit de la méditation.
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La Mère ( entretiens 57-58 )




