Dans la proportion de notre effort pour Le trouver, Il se révèle au chercheur

Le Divin n’appartient pas à la conscience mentale vitale ordinaire. Donc tant que nous menons une vie ordinaire mentale vitale on ne peut pas réellement Le sentir concrètement. Le Divin est un autre état de conscience. Afin de Le sentir on doit trouver à l’intérieur de nous profondément cachée dans le centre du cœur mystique la présence secrète du Divin en nous. Au début on peut sentir le Divin comme la paix, une joie irraisonnée, une légèreté, une liberté, une libération de tous soucis et peurs, un contact bienveillant d’un père, mère, maître, ami ou compagnon, Quelqu’un dont la présence change cette vie morose et grise en une symphonie colorée de sentiments et émotions sacrées.
Les pensées et visions viennent à nous des régions au delà des frontières limités de notre conscience obscure et ignorante. Comme ces intimations d’en haut deviennent de plus en plus fréquentes il y a une aspiration de plus en plus forte vers le Divin qui semble incroyablement riche et prometteur, offrant une nouvelle vie qui ne peut être achetée par aucune somme d’argent. Tant que nous sommes satisfaits avec la vie telle qu’elle est, le Divin reste un rêve pale et lointain. Nous pouvons trouver le divin seulement si le hobby se change en une sainte passion
Mais si on cherche le Divin même occasionnellement il y a de forte chance que nous devenions fascinés par Lui. Car si on L’a senti ne serait ce qu’une fois on voudra boire l’intoxicante liqueur qu’est le Divin encore et encore.
Continuons de boire le vin du soma de temps en temps. Nous trouverons des caisses de ce vin dans les livres et les paroles de la Mère et Sri Aurobindo.

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Niranjan Guha Roy 1990