Chaque être dans la manifestation est le Seigneur Lui-même
Qui a pris telle allure, tel rôle
Pour goûter la félicité de l’Existence.

Ma maison est petite
Mais mon cœur est grand comme l’univers, même plus.
Je reçois tous les êtres qui passent sur la scène,
Jouent un rôle et disparaissent dans le fond du temps.

Ma maison est petite
Mais mon cœur est plus grand que l’univers
Qui reçoit tous les êtres quels qu’ils soient,
Car chacun est mon Seigneur
Qui déguisé ou portant des robes flamboyantes
Mais au-dedans c’est toujours mon Seigneur,
Félicité incarnée, toujours le même quel que soit
Son rôle, sa robe, son action, son visage et son corps.

Sois le bienvenu
Dans mon cœur sans murs ni frontières,
Sois le bienvenu.

Ma maison est petite,
Comme je voudrais tout le monde chez moi !
Mais ce n’est pas possible,
Comment loger ces acteurs incalculables
Et différents les uns des autres,
Chacun jouant le rôle de son choix.

Mais mon Seigneur bienvenu,
Tu transperces tous les déguisements
Pour lancer un sourire bienveillant à mon âme enchantée.

Ma maison est petite
Mais mon cœur est plus grand que l’univers.

Je ne peux pas loger tout le monde,
Les acteurs incalculables, Tes formes énigmatiques,
Toujours plus différentes, plus fascinantes

Ma maison est petite
Mais mon cœur est grand, plus grand que l’univers.

Je ne peux pas les loger tous chez moi,
Alors j’ai pris une toile, des brosses et des couleurs,
J’ai dessiné Ton visage souriant qui me plait
Et j’ai installé la toile sur l’autel dans ma petite maison,
Ainsi Tu es présent toujours chez moi.
Toutes les formes incalculables,
Tous les drames sont comprimés
Dans un sourire ravissant, et des yeux profonds
Par où on peut plonger dans l’éternité sans forme
Et presque toucher le corps merveilleux de Ton Mystère.

Pourtant, Tu es là, sur mon autel dans un tableau
Avec un sourire qui me ravit à chaque instant.
Chaque fois que je vois Ton visage mobile,
Aux mille et mille nuances,
Chacune me rappelle Ta douceur, Ta gentillesse,
Ta noblesse, Ton amour sans borne,
Les épopées interminables séduisantes.

Mon cœur ne se fatigue jamais.
Tu l’as rempli de Ta douceur souriante,
Apaisante de l’Eternité.

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Niranjan Guha Roy 2005

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Motherland

Fev 05

 

 

 

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