Pour le pèlerin audacieux
O pèlerin audacieux, toi qui tentes de grimper les cimes lumineuses,
Érige un mur de silence impénétrable autour de ton âme puissante.
Lire la suite
L’évolution continue
Il est évident que les poissons et les mammifères ne peuvent pas vivre ensembles mais ils coexistent sur notre planète, les poissons dans l’eau et les animaux comme mes moutons et les vaches sur le sol. Les singes et les hommes ne vivent pas non plus ensembles. Dans la société humaine les danseurs et les chanteurs vivent dans leur propre ambiance. Depuis les temps très reculés les êtres spirituels ont toujours vécu à l’écart de la société, enfermés dans leur monastère ou bien dans la foret, la montagne, le désert, loin des hommes. Ce n’est pas un rejet de la société mais c’est parce que la vie normale humaine n’a pas une ambiance favorable au développement spirituel. En Inde, les aspirants qui veulent pratiquer une discipline spirituelle, le yoga, vont dans l’Ashram de leur choix. En Occident il y a très peu de compréhension de la vie spirituelle par le fait que le monde occidental passe par une période de matérialisme acharné où il y a une négation violente de tout ce qui est spirituel spécialement des pratiques yoguiques indienne. Mais l’évolution continue, si les hommes, les nations, veulent rester satisfaits avec leur vie matérialiste qu’il soit ainsi. L’évolution continue inaperçue pour le moment. Une nouvelle race gnostique se développe au sein de l’humanité. Peut être dans quelque siècles d’ici l’homme se rendra t’il compte d’une nouvelle espèce divine dotée d’une conscience lumineuse, paisible, harmonieuse, d’êtres libres de toute animalité, de toute passion, du désir, de la violence et surtout de toute souffrance. Ils ne convoitent ni les richesses ni les biens ni le pouvoir ni rien de ce que l’homme cherche. Ils seront amis de tout le monde et établiront sur terre la paix, l’harmonie et l’unité divine durables. Que l’homme le veuille ou non il sera aussi affranchi de la lutte de la guerre, de la souffrance par leur présence sublime de bienveillance.
N.Guha.Guha Roy 2000
Conseils au Pèlerin du chemin ensoleillé
Les pèlerins vont à Bénarès pour se libérer des souillures dans le Gange et ainsi se libérer des péchés mortels et de la chaîne des naissances infernales qui nous lient à la terre douloureuse.Lire la suite
Prière de la Mère- Mon aspiration vers Toi Seigneur
Mon aspiration vers Toi, Seigneur,
A pris la forme d'une belle rose, harmonieuse, bien épanouie et parfumée.
Lire la suite
Prière pour une nouvelle vision
O mon âme, deviens un bijoutier averti qui discerne
Un saphir, un rubis, un diamant incolore, une émeraude
Dans un amas de cailloux, de sable et de morceaux de verres colorés.
Qui voit le papillon doré à venir dans la chenille rampante.Lire la suite
Vie humaine et vie spirituelle - La division dans l’être
La division dans l’être est naturelle dans le yoga. Une partie, la plus profonde a le pressentiment d’une grande réalité spirituelle et est toujours attiré par elle. Puis il y a une très forte formation à la surface que nous pouvons appeler notre être normal qui est intéressée par les choses ordinaires de la vie humaine. Chaque partie tire l’autre à son propre niveau et cela crée parfois une tension extrême. Comme notre aspiration pour le vrai, le beau, le bon augmente et devient plus fort, nous acquerrons une plus grande stabilité.
On peut dire que nous sommes nettement divisés en deux hémisphères- l’hémisphère spirituel d’en haut et l’hémisphère inférieur ignorant d’en bas. C’est une position très inconfortable. C’est seulement quand nous nous tournons définitivement vers la vie la plus haute et que nous commençons à éliminer les mouvements d’en bas ignorants et obscures que nous pouvons sortir de cette position instable.
Nous devons descendre profondément dans notre cœur et dans la tranquillité de nos pensées et émotions trouver et écouter la voix de l’âme.
Dans « La Synthèse des Yogas » Sri Aurobindo a décrit en détail chaque étape du développement dans le yoga. Dans le livre « La Mère » il a tracé le voyage spirituel d’une manière concise et précise. Ces deux livres sont très inspirants et à travers eux nous pouvons sentir la constante guidance, l’amour et la compassion et la protection du Maître.
Tous les yogas sont difficiles et le yoga de Sri Aurobindo est de loin le plus difficile. Se libérer des désirs n’est pas facile et quand on est libre de tout désir on devient réellement le Bouddha .
Ce yoga est possible et en sécurité seulement quand l’âme a atteint le développement humain maximum, que la vie humaine telle qu’elle est n’a plus rien à lui offrir et que naturellement on recherche une nouvelle aventure au-delà des frontières humaines. Il est mieux d’aller vers le Divin dans la plupart des cas lentement. Vivre une vie humaine décente, noble, libre de violence, avidité et aveuglante obscurité d’égoïsme tout le temps inspiré et illuminé par le grand Idéal de la Mère et Sri Aurobindo est déjà un grand accomplissement.
N Guha Roy 1990
La crypte mystique
Un diamant sans prix, lumineux, indestructible,
Non, Quelqu’un, une beauté, une félicité défiant la mort
Méditant dans une crypte mystique, cachée tout en bas.
Au dessus, un océan en émoi, furieux et en révolte
A la recherche d’un feu pour apaiser sa faim dévorante,
Fumant, écumant, regarde la lune immobile dans le ciel.
Une pluie d’une douceur bleu pale irisée soyeuse, veloutée,
Caresse la violence inconsolable qui agonise
De ses innombrables courants de douceur.
La stupide arrogance auto destructrice incontrôlable,
Le soulèvement volcanique des profondeurs de l’océan obstiné
Lentement s’affaissent en un évanouissement enchanté,
D’aisance, de détente tranquille, de paix transformatrice.
Un tapis bleu vert ondulant se déploie à l’horizon
Et reçoit avec bonheur les pas d’une Divinité fascinante
Surgissant de l’abîme inaccessible du Mystère.
Qui maintenant inonde les espaces en prière avec sa douceur purifiante
Une symphonie embaumée d’ harmonie divine
Monte jusqu’à la lune
N.GUHA ROY 1998
La Quête sans fin- les immensités de conscience
O Ami, intime comme tu l’es, mon compagnon constant
Je ne peux ni Te donner un nom ni peindre ton contour
Ni Te confiner à aucune manifestation.
J’ai passé des ages à Te chercher, une goutte d’eau dans l’Océan !
Tandis que Tu étais tout autour, m’entourant de Ton Amour,
Pressant sur moi d’en haut, me soutenant d’en bas
Et forçant Ton chemin du dedans au dehors
Comme un bouton de rose qui ne peut plus contenir sa joie en fleurissant.
O Esprit éternel, un million d’univers s’élèvent, dansent et disparaissent
Sans affecter la majesté solitaire de Ta splendeur éternelle.
Beauté idéale, amour, loyauté, parfums, bijoux
Étalés dans la vitrine sur la plage du temps
S’évanouissent telles des îles balayées par un grandiose raz de marais.
Ton existence est plus réelle et concrète à ma perception
Que mon propre être, que l’enfant que je berce dans mes bras.
Le basalte et le granite apparaissent plus minces que la brume du matin
Dans le présence massive envahissante de Ta Réalité.
Ces noms et images brillent pour un moment
Sur le firmament de Ta transcendance
Une cavalcade de figures symboliques,
Un rituel de Ta merveille sans corps et sans fin.
Qui peut me dire où le rêve s’arrête et l’éveil commence ?
Qui peut séparer le vrai du faux ?
Battement de cœur de mon cœur, vie de ma vie, corps de mon corps
Pourtant un plus grand étranger je ne rencontrerais jamais
Chaque fois que j’essaie de T’approcher, O Citoyen des profondeurs
Tu restes comme toujours invisible, attirant,
Appelant l’âme vers un irrésistible danger, une délicieuse poursuite.
Chaque nouveau plongeon dans les richesses cachées de l’Infini
Apporte une conquête pleine de surprises,
Une mort, une renaissance dans une plus grande Aventure.
Nous procédons d’un but à une plus grande apocalypse
De pales nuances à plus profondes couleurs
D’une pauvre joie à une félicité plus pleine
Dans une série sans fin d’ascension
Constamment nous nous éveillons
A une nouvelle aurore, une nouvelle révélation
Pour trouver que la glorieuse Déesse d’hier
N’était que le travesti de l’impérissable, invisible Soleil.
Il y a toujours un panorama non exploré
Au-delà de la dernière transformation.
Le plus haut sommet conquis révèle encore un autre pic à découvrir.
Tu as révélé à mon âme Tes immensités de conscience,
Hauteurs vertigineuses remplies de Lumière condensée
Profondeurs qui refusent de donner leur richesse
Mers aux courants dangereux où l’être non vigilent
Glisse dans un abîme d’extase.
Le visible et le subtil sont devenus Un
Dans l’infini Mystère que personne ne peut pénétrer
Où est l’enfer peint par les poètes ?
Et le donjon fermé à la Lumière et à la Compassion ?
Il n’y a pas de murs, pas de cachots scellés
Pas de forteresses de haine et de violence
Rien qui puisse offrir une résistance à la constante averse de Ta Grâce.
Le laid et le sordide ont miraculeusement quitté la scène !
L’Invité merveilleux dans chaque être se taille un chemin dans le temps et le destin.
Il arrivera au banquet quand l’heure sonnera.
Niranjan Guha roy
Émerveillement
Pourtant dans mes moments lucides,
Moi aussi j'entends des chants d'oiseaux
Même dans le coin d'une rue bruyante, dans une foret,sur une rive,
Lors d'un voyage en solitaire, à la lueur du crépuscule.
*****
Un nouveau soleil doré invisible aux yeux humains
Inonde la terre entière de ses rayons puissants transformateurs,
Éveille et nourrit la semence de la divinité cachée
Au tréfonds du cœur mystique des âmes éveillées.
****
Les Bénédictions de la Mère
tombent sur la terre comme une pluie d'étoiles filantes,
sur les cœurs en agonie, sur les âmes en prière,
sur tous les gens, sur chaque continent.
****
Continuité ininterrompue, vie éternelle de l'Esprit
Dans toutes les dimensions de l'existence infinie.
Le sol sous la neige abrite les fleurs d'été,
Des êtres d’une inconcevable beauté qui attendent leur heure.
Très bientot, dans quelques mille ans,
Une seule famille humaine, un seul gouvernement,
Tous unis dans l'amour transcendant,
Libres dans la paix, l'harmonie, la beauté et la béatitude divine.
*****
Une goutte d'or fondu
Pousse, bourgeonne et grandit dans un éclat de rire.
Le jeune arbre rarissime monte vers le haut comme une flamme fougueuse
A la rencontre des Divinités qui attendent toujours le mot du Divin
Pour remplir la vie humaine de paix, d'amour et de douceur céleste.
*****
Parfois on peut entendre
Un chœur de battements d'ailes dorées des cygnes qui approchent
****

les Immortels envoient des messages ,
Des mélodies et des images insolites
Que nous attrapons de temps en temps en rêve ou en méditation
Quand l'Esprit en nous les ailes déployées
S'enfonce dans l'Infini irrésistible
****
N.Guha Roy
Écoute avec ton cœur
Mon âme est comme une immense Cathédrale,
Un temple qui s’élève jusqu’au ciel
Illuminé par l’Amour, rempli du parfum de l’Amour
Résonnant doucement d’une musique d’orgue
Aux mille voix vibrantes d’Amour
Une invisible brise rafraîchissante,
Apaisant toutes les agonies et les blessures
Accueille chacun et tous, les bons et les méchants,
Les prophètes et les monstres, les malades et les bien portants,
Les nones et les femmes légères, les durs et les tendres
Avec un silencieux Amour d’adoration qui voit le Divin en tous.
Le Temple Cathédrale s’agrandit constamment dans toutes les directions
Pour abriter les oiseaux, les animaux
Et tous les êtres vivants de la terre, l’eau et l’air.
Car qui peut on rejeter ?
Dans le ver le plus minuscule, dans la fleur et le galet
Brille le Seigneur, le Grand Un qui a revêtu Ses robes les plus humbles.
L’Amour circule invisible à travers tous les cœurs, sans obstacle.
Ta violence, ton égoïsme, ta petitesse aveugle, ta souffrance et ta honte
Disparaîtront à jamais si tu sors de ton cocon en pleine lumière.
Casse la forteresse en granit de l’ego,
La prison que tu as toi-même construite
Et où tu cohabites avec la haine, la colère, le mépris,
Le manque de confiance dans les autres et même en ton propre frère.
L’Amour déguisé mendie à ta porte :
Invite l’Étranger à ta table.
L’obscurité sera engloutie dans un Amour radieux et tendre.
La division guérie par l’Amour
Devient une myriade d’âmes palpitant d’un seul élan.
La souffrance s’évanouit dans une formidable étreinte de douceur sublime,
Le psychique dans l’homme et l’animal, la plante et la pierre
Aspire à l’Amour jour et nuit.
L’Amour frappe à la porte, écoute avec ton cœur,
Bienvenue à la Mère

N.GUHA ROY 1998

























