Mon âme est comme une immense Cathédrale,
Un temple qui s’élève jusqu’au ciel
Illuminé par l’Amour, rempli du parfum de l’Amour
Résonnant doucement d’une musique d’orgue
Aux mille voix vibrantes d’Amour

Une invisible brise rafraîchissante,
Apaisant toutes les agonies et les blessures
Accueille chacun et tous, les bons et les méchants,
Les prophètes et les monstres,
Les malades et les bien portants,
Les nones et les femmes légères, les durs et les tendres
Avec un silencieux Amour d’adoration qui voit le Divin en tous.

Le Temple Cathédrale s’agrandit constamment dans toutes les directions
Pour abriter les oiseaux, les animaux
Et tous les êtres vivants de la terre, l’eau et l’air.
Car qui peut on rejeter ?
Dans le ver le plus minuscule, dans la fleur et le galet
Brille le Seigneur, le Grand Un qui a revêtu Ses robes les plus humbles.

L’Amour circule invisible à travers tous les cœurs, sans obstacle.
Ta violence, ton égoïsme, ta petitesse aveugle, ta souffrance et ta honte
Disparaîtront à jamais si tu sors de ton cocon en pleine lumière.
Casse la forteresse en granit de l’ego,
La prison que tu as toi-même construite
Et où tu cohabites avec la haine, la colère, le mépris,
Le manque de confiance dans les autres et même en ton propre frère.

L’Amour déguisé mendie à ta porte :
Invite Le à ta table.
L’obscurité sera engloutie dans un Amour radieux et tendre.
La division guérie par l’Amour
Devient une myriade d’âmes palpitant d’un seul élan.

La souffrance s’évanouit dans une formidable étreinte de douceur sublime,
Le psychique dans l’homme et l’animal, la plante et la pierre
Aspire à l’Amour jour et nuit.

L’Amour frappe à la porte,
Ecoute avec ton cœur,

Bienvenue à la Mère

N.Guha Roy 1998