Deux étoiles géantes ont frôlé la terre
Pendant un siècle, irradié tout ce qui existe,
Soulevé des ouragans, des vagues hautes comme la montagne,
Balayé les continents, apaisé la folie des hommes,
Élargi l’esprit étroit, affranchi l’âme de la terre,
Semé les grains d’or dans les cœurs qui aspirent.

La nuit douloureuse interminable de mensonge s’achève.
Un soleil nouveau apparaît au ciel de l’âme
Qui brille toujours, qui ne se couche jamais.
Ces étoiles se sont éloignées loin, très loin.
La terre est recouverte de leur poussière dorée, radieuse.
Mais la gloire n’est plus là, la splendeur n’est qu’un souvenir.
Par la fenêtre du rêve, l’on peut encore attraper
Quelques rayons de la lumière disparue, quelques aperçus
De cette épiphanie, de ce drame sublime qui se déroule
Inaperçu, dans des domaines occultes, inaccessibles aux mortels.

La Mère est toujours présente, souriante devant l’âme éveillée

                     Contemplation

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N.Guha Roy