Un Grand Merci Seigneur

Un grand merci, Seigneur, mon cœur se tait en gratitude. Tu as, enfin, délivré mon âme de son envoûtement aveuglant, pénible. Les inconnus, les étrangers, les adversaires, les proches, les miens, les autres, les présents, les absents, les disparus, les vies à venir se fondent dans un océan de rire, de lumière, de mystère..Partout des millions et des millions de fleurs de toutes couleurs, exotiques, des millions et des millions de visages, d'yeux, de bouches, de rêve, C'est une sarabande, une foire perpétuelle, changeante, chatoyante. L'Eternel se multiplie sans mesure, sans contrôle en extase. Le même Inconnaissable maquillé, déguisé, grotesque, ridicule, terrifiant, sanglant, aimant, généreux, cruel, doux, irrésistible.

Un grand merci, Seigneur, mon cœur se tait en gratitude. Quelle délivrance, quel soulagement ! Toi seul innombrable. Je ne peux plus Te perdre, Toi, Toi, partout, chaque regard unique. Toi innombrable, Tu laisses les gravures, les entailles profondes, les souvenirs doux, amers, inoubliables sur mon ardoise, mon carnet de voyage, au tréfonds de mon âme immortelle.

Je me perds dans Ton Infinité, je ne sais plus où je suis. Tu es en moi, je suis en Toi, tout est confus, mon cœur n'est plus à sa place, il est partout; en Toi , hors du temps et de l'espace. Toi, est ce que Tu as un Visage, Toi innombrable éternel, infini !  "Regarde Moi, Je suis celui-là, regarde-Moi, Je suis celle-ci.

"Tu es la seule Réalité, chacun et tous de toute éternité. Quelle délivrance, quel repos, tout est tellement exquis !

 

Niranjan Guha Roy 1987


peintures - le yoga du corps

L'Appel

Offrande

Plasticité

Evolution

 

Ensemble vers l'Avenir

Niranjan Guha Roy


La Mère de Bonté

Dans notre recherche pour le Divin, nous nous fixons un idéal de beauté, d’absolue félicité, de pouvoir et connaissance tout cela combiné généralement avec quelque forme d’incarnation ou quelque personnalité divine décrite dans les Ecritures spirituelles parmi les légendes et les traditions. Mais le Divin reste toujours la Personnalité mystérieuse. Il y a toujours des peurs et des doutes. Nous n’avons pas réellement une entière confiance dans sa bonté absolue, amour et sagesse. Nous avons peur de son pouvoir invincible. Le Divin semble être parfois trop grand et splendide, trop élevé pour être approché. Les incarnations du passé n’aident pas beaucoup car elles sont trop éloignées, trop recouvertes de mythes et de légendes pour être entièrement crédibles.

Pour moi le Divin était quelque chose de nébuleux, une image mélangée d’une réalité douteuse, une personne qui restait toujours au loin, austère, presque effrayant jusqu’à ce qu’à ce que je vis la Mère. En Elle et à travers Elle je vis la face de l’Éternel qui est la toute vérité, la toute bonté, la toute beauté et félicité. Je vis l’aristocratie inhérente dans l’âme divine. Je compris pourquoi le Divin est appelé le Guérisseur en regardant la Mère. Comment Elle guérissait en un instant par un simple regard de cette félicité captivante, les blessures et les souffrances accumulées pendant des ages dans une âme cherchant son toucher guérisseur. Je sais maintenant pourquoi le Divin est appelé lumière, la lumière suprême, la compréhension et sagesse suprême.

Parfois je suis allé devant la Mère et j’ai déposé à ses pieds tout mon être plein de violence et d'obscurité. Pas un mot de reproche, pas le moindre signe de méfiance ou consternation sur son visage. Un soleil souriant radieux et plein de compassion me prit dans son étreinte intime et tout devint pur, tranquille et plein de gratitude. Nous avons lu dans les Ecritures que le Divin est toute compassion et pardon. J’avais mes doutes. Comment pourrait Il me pardonner mes pensées ténébreuses et actions obscures, moi qui ai crucifié le Christ des milliers de fois dans mon aveugle violence durant des périodes de révolte. Avec le feu de l’enfer brûlant dans mon cœur j’ai approché la Mère. Rien ne peut Lui être caché. Elle vit  la furie en moi et d’une manière casuelle comme si de rien n’était me dit “ Jouez du violon, cela vous donnera la paix”

Pas le violon mais Ses mots de compréhension absolue et d’absolu pardon, Ses mots d’une magnanimité inimaginable me donnèrent un avant goût délicieux de la paix pour laquelle l’âme aspire. J’ai compris maintenant pourquoi on appelle le Divin la Toute Bonté, comment Lui seul peut nous apporter toutes les richesses de la nature et de la terre et des domaines spirituels. La Mère a versé Son nectar dans mon cœur, transformé le poison qui s’y était formé et en a fait une fontaine de laquelle coule silencieusement sa douceur sur les sols nus et rocheux, riches et fertiles sans préférence, sans choix, avec sa propre félicité d’existence.

Nous avons lu dans les Ecritures que le Divin est assis dans le centre mystique du cœur dans le plexus solaire. La rose de Dieu est cachée dans ce Sanctuaire. C’est vrai, Sa présence et son parfum, sa douceur et lumière coule de ce centre et inonde l’être tout entier afin de transformer la boue insensible en substance divine

Il est dit dans les Ecritures que le Divin transcendant, L’Eternel, la Shakti suprême, le pouvoir suprême, Para-Shakti, le seul pouvoir originel se trouve dans le lotus aux mille pétales au sommet de la tête. Nos Voyants et Rishis ont raison, la Mère a cassé le couvercle d’or qui sépare notre vie d’une vie divine, l’intellect du soleil de vérité. Ceci n’aurait pu être achevé par aucun effort humain. Maintenant je sais, Elle est l’Eternel, l’Un et le Pouvoir originel Adi-Shakti. Elle m’a révélé en Elle et à travers Elle la forme la plus sublime du Créateur. Cette Lumière suprême qu’Elle est à jamais «  Elle est, Elle était, Elle sera » est une déclaration très ancienne mais plus vraie encore est sa proclamation dans Devi Purana “ Moi seule existe dans cet univers qu’y a-t-il d’autre à part Moi » La Mère m’a révélé la vraie face de l’Eternel. Elle seule existe il n’y a personne d’autre.

L’incessante procession mystique de myriade de visages, noms et formes est Sa marche triomphale à travers le Temps éternel. Il y a seulement un Être, une Volonté, une Existence et une seule félicité de mouvement. C’est seulement par Sa grâce, Sa compassion infinie qu’il nous est permis de voir, sentir, connaître le Divin comme Il est ou a été expérimenté par les Voyants et Rishis à travers les ages. C’est elle qui a fait que la Présence divine soit réelle et concrète dans la conscience. C’est Elle qui nous a sorti pour toujours du chaos, désordre, agonie et frustration, lutte sans répit et conflit intérieur et extérieur en nous révélant le vrai visage de l’Eternel. L’ayant vu nous avons vu et surtout senti l’Eternel, l’Ami, le Maître, le Guide, la Mère et sommes entrés dans la vision constante et la perception du Divin qui est tout et partout à jamais.

Béni soit le Nom sacré de la Mère Divine si humble, simple, magnifiquement divine.

Sri Aurobindo Ashram- Niranjan Guha Roy -1978


Merveilleuse Splendeur

Cette minuscule fleur scintillant sur le coté de la route
Cette déesse magnifique tenant à distance les puissants Titans
L’explosion de feu consumant une Capitale en un éclair
La jeune paysanne donnant naissance à un enfant sous un arbre
La noire poule d’eau vivant avec ses petits parmi les hauts buissons
L’âme courageuse luttant pour la vie, frappée par un destin mortel
Des visages fascinants, des membres enchanteurs d’une incroyable beauté céleste
Le monstre sans cœur réduisant une foule en poussière,
Le panorama éblouissant de couleurs changeantes dans le ciel du Nord,
La musique hypnotique d’un violon sauvage et en extase,
Le défilé sans fin de drames épiques joués dans le temps éternel,
Des millions de vagues intoxiquées sur un océan sans borne de lumière
Accroissent le mystère jusqu’à un point où mon âme est muette.


Petites carnations, étoiles filantes, sourires inoubliablesSont des symboles  inadéquates, des suggestions provocatrices de l’Un.
Une fourmi qui veut traverser le Sahara
Une goutte de rosée désire vivre dans la maison du soleil
La nuit aspire à voir le visage du Jour, son Dieu.

O Emerveillement illusoire qu’aucune forme ne peut contenir ou exprimer
O merveilleuse et intime Splendeur inatteignable,
O Ami étranger,
Accepte les salutations d’une étincelle reconnaissante
D’une flamme inexistante.

N.Guha Roy 1993


L' Autre Rive

Une main de lumière, espoir et  joie  fait signe
Et appelle l'âme humaine depuis l'autre rive.
Mais l'homme s'accroche désespérément à ses vieilles amarres,
A ses enchantements usés, fanés, fatigués.
Il s'accroche à sa vie sans espoir bien qu’elle ne soit plus
Qu’une orange pressée jusqu’à l’écorce.

Une main amicale fait signe de loin
Et appelle l'âme vers un paradis peu connu sur terre.
Mais l'homme, bien que parfois tenté, s'accroche
Aux vieux barreaux de fer rouillé
De la barrière de son eldorado imaginaire.

Mais, pour combien de temps ?
Combien de temps,
O âme qui aspire à la Lumière, à un souffle du ciel,
Combien de temps vas tu résister
Et augmenter ton incurable agonie!

Sois brave, rassemble ton courage, desserre l’étreinte
Du charme fatal et illusoire de la vie humaine.
Ose plonger dans la mer agitée et nage jusqu’à l’autre rive.
Une main de lumière, d'espoir et de joie te fait signe de loin.

Combien de temps te faudra t’il encore souffrir ?
O âme qui aspire,
Lâche les vieilles amarres, nage et cours jusqu‘à la Mère
Qui t’attend sur l’autre rive avec toute Sa douceur
Pour t’accueillir dans Sa maison de Félicité.

Laisse tomber les vieux châteaux fragiles, rongés par les termites.
Cours, cours, nage vite jusqu’à l’autre rive
Jusqu’à la sécurité de la Lumière éternelle.

Ne reste pas, mon ami je te prie
Ne reste pas dans la maison qui tombe en morceaux
Pour ne pas être enseveli dans les débris de tes rêves futiles.

Va t’en vite,
Sors de la maison qui chancelle dans un nuage de poussière

Sois rapide et cours
Dans les bras ouverts de la Douce Mère Divine
Qui t’attend pour t’abriter dans Son cœur infini
De paix, amour, harmonie, splendeur et gloire.

Au moment où tu décideras de vivre seulement pour Elle
Dans Sa Lumière apaisante,alors, en un instant,
Tous les murs et divisions se changeront
Pour toujours en une surprise délicieuse :
Tu te retrouveras heureux,
Dans les bras de la Douce Mère.

Om Douce Mère saranam mama.
Om Sri Aurobindo, notre Ami et Maître,
Mène nous pas à pas à la Mère Éternelle.

Niranjan Guha Roy


Le grand Voyage

La Conscience Supramentale  transforme radicalement tout ce qui est faux, obscur, non divin dans l’être. Quand cette Conscience de Vérité agit en pleine puissance, elle est trop forte pour la conscience et le corps faibles et limités de l’homme. C’est pour cette raison que la transformation divine est longue, et difficile à l’extrême, car même si l’âme aspire à la transformation divine, il y a beaucoup d’éléments dans l’homme qui refusent obstinément toute transformation. La Conscience Supramentale doit doser sa puissance pour ne pas endommager l’instrument. Elle agit doucement, avec patience et précaution.

La migration vers le nouveau monde a commencé, c'est un voyage difficile parfois périlleux , . Mais ne nous lamentons pas et ne commençons pas à regretter l'apparente sécurité de notre ancienne vie .  Ce voyage est fait pour les âmes hardies et courageuses, aimant l'aventure  capables d'affronter les épreuves sur le chemin avec la joie et la sérénité d'explorateurs  La victoire est à l’âme sincère, courageuse, fidèle, d’une loyauté inébranlable.

A moins que l’être psychique ne soit bien développé, ce voyage est prématuré. Mais ce yoga n’est pas une longue suite d’épreuves. Cette ascension vers la Vérité devient une aventure, un défi exaltant. A chaque pas la force pour progresser augmente, la vision devient plus claire, la Présence divine plus constante et l’aide divine grandissante. Cela devient comme une conquête, une victoire merveilleuse. L’impossible est réalisé à chaque pas.

Béni soit Ton nom, O Mère Divine, ne nous quitte pas

N.Guha Roy


correspondance avec la mère

1969

Douce Mère

Le jour du Darshan arrive. Vous avez dit dans une prière que la transformation est notre seul but et qu’elle doit être aussi notre seule préoccupation. Nous avons fait une immense spirale pour arriver à la même conclusion convaincante : la transformation semble maintenant la seule chose valable à faire, le seul travail qui nous donnerait la satisfaction intégrale et qui seul créerait la base spirituelle de demain. Nous aspirons à  nous donner à ce travail uniquement et nous nous remettons entre les mains de la Mère Divine afin qu’Elle nous mène vers cette réalisation selon Sa vision et exclusivement à Sa manière. On sent qu’on a tout le temps devant soi et en même temps on sent le besoin impérieux d’accomplir la mission.

  Amita-Niranjan

Réponse de la Mère

C’est bien. Mais pour se préparer au travail de transformation, il faut que le corps fasse son yoga ; c'est-à-dire que les cellules deviennent conscientes du Divin qui les anime et fassent leur soumission exclusive à Son influence.

C’est un travail long et minutieux qui exige beaucoup d’endurance et de patience. Dans leur état ordinaire les cellules obéissent spontanément aux impulsions de la Nature physique et des forces vitales et mentales. Mais lorsqu’elles ont pris conscience du Divin intérieur, petit à petit et graduellement, elles se soumettent à l’influence divine.

Pour faire cela, en plus d’une sincérité parfaite et d’un grand pouvoir d’observation, il faut une endurance à toute épreuve.

Avec mes bénédictions

La Mère


Une Prière de la Mère- extrait du livre Prières et méditations

Pourquoi tout ce bruit, tout ce mouvement, cette agitation vaine et creuse; pourquoi ce tourbillon emportant les hommes comme une nuée de mouches prises dans la tourmente? Quel triste spectacle que celui de toute cette énergie gaspillée, de tous ces efforts perdus. Quand s’arrêteront ils de danser comme des marionnettes au bout de fils tenus ils ne savent pas par qui ou quoi? Quand prendront ils le temps de s'asseoir et de se recueillir de se rassembler et d'ouvrir cette porte intérieure qui leur voile Tes trésors sans prix, Tes bienfaits infinis...

Que leur vie d'ignorance et d'obscurité, leur vie de folle agitation et d'éparpillement sans profil m'apparait douloureuse et misérable. alors qu'une seule étincelle de Ta sublime lumière, une seule goutte de Ton divin amour peut transfigurer cette souffrance en un océan de joie!

O Seigneur, ma prière s'élance vers Toi: Qu'enfin ils connaissent Ta paix et cette calme et irrésistible puissance qui vient de l'immuable sérénité - apanage de ceux dont les yeux sont ouverts et qui ont pu Te contempler dans le foyer embrasé de leur être.

Mais l'heure est venue de Ta manifestation. Et bientot des cantiques d'allégresse éclateront de toutes parts

Devant la solennité de cette heure, je m'incline religieusement.

La Mère


Le Feu de la Grâce

Mahakali

Un ouragan, une éruption volcanique, un tremblement de terre
Formidable Kali est passée sur notre droit de vivre et de respirer.
Vigilants, des aigles rapides comme des éclairs plongèrent vers la terre.
Les jeunes lions en rugissant répondirent avec leur crocs et griffes.
Les serpents somnolents levèrent leurs capuchons, sifflèrent et mordirent

Les âmes complaisantes ensevelies sous des trivialités secouèrent leur fatale indolence.
Les arrogants dieux de plomb enfermés dans leur châteaux, gonflés de vanité
Sortirent dans une dimension plus noble et goûtèrent l’impacte de l’union.

Galvanisés en une géante unité, les parties séparées ouvrirent les portes de la félicité.

Amour et pouvoir descendirent en cascade dans les cœurs remplis de gratitude.
Dynamique, impératif, ne supportant aucune insolence, mensonge ou retard
Un rythme divin est venu pour rester, une bataille décisive est gagnée.
La Mère du monde fait passer Ses enfants à travers les cercles du feu de la grâce.

Nous sommes irrévocablement Un,
Maintenant et à jamais dans et autour de la Mère.
Un arbre et ses milliers de branches en prière
Un soleil et ses innombrables rayons chassant l’obscurité
Une impulsion océanique et ses éternelles vagues passionnées.

O Kali nous accueillons ta furie, garde nous éveillés.
Détruis la mortelle emprise des vieilles divinités
Qui ne veulent pas admettre le nouveau.

L’avenir est au pouvoir d’amour, harmonie et vérité.

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N.Guha Roy1965


Poème-Écoute avec ton cœur

Mon âme est comme une immense Cathédrale,
Un temple qui s’élève jusqu’au ciel
Illuminé par l’Amour, rempli du parfum de l’Amour
Résonnant doucement d’une musique d’orgue
Aux mille voix vibrantes d’Amour

Une invisible brise rafraîchissante,
Apaisant toutes les agonies et les blessures
Accueille chacun et tous, les bons et les méchants,
Les prophètes et les monstres,
Les malades et les bien portants,
Les nones et les femmes légères, les durs et les tendres
Avec un silencieux Amour d’adoration qui voit le Divin en tous.

Le Temple Cathédrale s’agrandit constamment dans toutes les directions
Pour abriter les oiseaux, les animaux
Et tous les êtres vivants de la terre, l’eau et l’air.
Car qui peut on rejeter ?
Dans le ver le plus minuscule, dans la fleur et le galet
Brille le Seigneur, le Grand Un qui a revêtu Ses robes les plus humbles.

L’Amour circule invisible à travers tous les cœurs, sans obstacle.
Ta violence, ton égoïsme, ta petitesse aveugle, ta souffrance et ta honte
Disparaîtront à jamais si tu sors de ton cocon en pleine lumière.
Casse la forteresse en granit de l’ego,
La prison que tu as toi-même construite
Et où tu cohabites avec la haine, la colère, le mépris,
Le manque de confiance dans les autres et même en ton propre frère.

L’Amour déguisé mendie à ta porte :
Invite Le à ta table.
L’obscurité sera engloutie dans un Amour radieux et tendre.
La division guérie par l’Amour
Devient une myriade d’âmes palpitant d’un seul élan.

La souffrance s’évanouit dans une formidable étreinte de douceur sublime,
Le psychique dans l’homme et l’animal, la plante et la pierre
Aspire à l’Amour jour et nuit.

L’Amour frappe à la porte,
Ecoute avec ton cœur,

Bienvenue à la Mère

N.Guha Roy 1998